Tzinpaf, la boisson des sorcières d'aujourd'hui

Avis à tous les fans de Tara Dunkan! Vous avez rêvé de connaître le goût du fameux Tzinpaf que Tara sirote occasionnellement ? A partir de maintenant vous pouvez, vous aussi, y goûter! Car la recette longtemps et secrètement gardée va être dévoilée par notre sorcière bien aimée. 

Nous de notre côté, on vous avoue qu'on ne comprend strictement rien à ce monde fantastique, plein de sorcières, dragons et autres individus peu fréquentables. On a dit stop à la lecture nocturne lorsque notre chère co-auteure nous a posé sur la table de chevet le premier livre de la longue liste à lire ab-so-lu-ment - Eragon. Pourtant, avant, on se prêtait volontiers à l'exercice de la lecture qu'elle nous recommandait. Mais pour tout vous dire, on considère que nos nuits sont déjà assez agitées comme ça et qu'on mérite largement le sommeil tranquille et paisible sans que Tara Dunkan & Cie ne nous en gâche la bonne moitié. 

Tu me la tresses, cette brioche?

"Tu me la tresses, cette brioche" ?! 

C'est par cette phrase magique que notre chère mère lançait le processus de la fabrication de la brioche. Il fallait que notre père soit dans les parages et qu'il réponde impérativement présent car le tresseur de brioche, c'était lui. On ne vous apprendra rien en disant que le tresseur de brioche est un métier bien à part et il faut le dire, bien ingrat. Car c'est lui qui prend sur son dos l'énoooorme responsabilité de la réussite de la brioche. Mal tressée, elle a la fâcheuse tendance à pencher d'un côté ou de l'autre, ou encore pire de s'écrouler complètement. Avant, on ne comprenait pas le recours à cet assistant de la part d'une cuisinière chevronnée, mais aujourd'hui on est entièrement d'accord avec elle. De temps en temps, il est nécessaire de déléguer une petite part de responsabilité de la réussite d'un plat aux autres.

Pain d'épice mais pas seulement...

Bon, on se croyait des "super women" de l'animation mais non, il faut se rendre à l'évidence : on n'en est pas encore arrivé là. Pour tout vous  dire, on s'apprêtait à faire notre premier mini film d'animation. Deux raisons nous ont menées à vouloir se frotter à ce genre d'exercice. Tout d'abord, nous avons baigné dans l'ambiance des dessins animés dès notre plus jeune âge car nous sommes nées dans la ville où deux grandes pointures des films d'animation clic se sont rencontrés et travaillaient tantôt seuls tantôt ensemble dans les ateliers d'animation de Bata. Nous avons ainsi eu la chance de découvrir, lors de quelques visites des studios, l'art de la création des films où la patience et l'imagination sont de rigueur.
Cerise sur le gâteau : nous avons pu tous les ans assister à des projections de films lors d'un festival destiné aux enfants. clic La deuxième raison était l'envie de vous faire découvrir le blog d'une jeune fille qui s'amuse à faire des petites merveilles rigolotes à partir de la nourriture. A regarder tout de suite ici. 
Mais il faut avouer que pour l'instant, on n'a pas le bagage nécéssaire pour pouvoir réaliser quelque chose de présentable. Pourtant le départ était plus que prometteur et on avait une idée bien claire dans nos petites têtes. On vous raconte quand même notre scénario pour que vous puissiez vous rendre compte à quel point l'idée était géniale (sans aucune fausse modestie...).

Noël tchèque N°1

Comment dire... pour préparer le vrai Noël à la tchèque il faut avoir beaucoup de courage, beaucoup de temps et encore plus de patience, parce qu'il faut confectionner pas moins de 10 sortes de petits gâteaux. Lorsqu'on est petit on a l'impression d'étaler, de découper, de fournir, de coller et ensuite de tout goûter et manger pendant tout le mois de décembre. Rien que d'y penser les petites gouttes de sueur apparaissent sur notre front.

Noël tchèque N°2

Aujourd'hui c'est au tour des gâteaux incontournables du Noël tchèque. On les nomme Vanilkové rohlíčky sinon en français, nous,  on les appelle les croissants de lune. Notre belle-soeur nous a fait remarquer que c'était des cornes de gazelle. Bon, si vous voulez, mais chez nos amis tchèques, on ne connaît pas les cornes de gazelle, et leur dire ça, c'est comme si vous vouliez vous fâcher à vie avec eux, car ils sont très, très susceptibles et surtout incroyablement fiers de leur patrimoine culinaire. Donc à vous de voir de quel côté vous voulez pencher.